J’ai rencontré Jean Giono, et cette rencontre a changé ma vie. Je l’ai rencontré au hasard d’une préface. Et depuis, son œuvre m’accompagne et embellit ma vie.
Ce devait être en 1991. Ces quelques pages dans lesquelles coulaient déjà un torrent d’eau vive éveillèrent assez ma curiosité pour me donner envie d’aller plus loin. Ce fut alors « Que ma joie demeure ».
Et cette première phrase, point de départ d’un voyage à travers une œuvre monumentale :
« C'était une nuit extraordinaire.Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l'herbe. »
Cela peut paraître étrange, mais la scène qui suit cette entrée en matière, scène où Jourdan laboure son champ en pleine nuit a, je crois, infléchit définitivement mes choix professionnels. Je rêvais d’astrophysique, me voilà soudain happé par un désir de « retour à la terre » …
Dans la photo qui illustre ce billet, la constellation d'Orion, en haut, à droite nous ramène immanquablement à cette phrase de "Que ma joie demeure" :
"- Alors je t'ai dit : "Regarde là-haut, Orion-fleur de carotte, un petit paquet d'étoiles" "